Supermassive déprime.
Je ne vais pas m'étendre sur mon rendez-vous chez le chirurgien. Ce serait le chagrin qui parlerait, et je risquerais de pourrir injustement sa réputation.
En bref: je lui ai parlé du granulome, et je n'aurais pas dû commencer par ça, parce que j'ai l'impression que ça l'a automatiquement fait passer en mode défensif. C'est bon, je n'ai pas dit que j'allais lui faire un procès non plus! Bref, soit c'était ça, soit c'était le fait que je sois trop occupée à retenir mes larmes, mais je me suis sentie seule au monde, totalement incomprise. Je ne me suis souvenu d'aucune des questions que j'avais à poser, c'était trop affreux. En fait, je crois que je n'ai fait que râler: je ne peux plus chanter, mon ventre est plein de bosses, mes cuisses sont toujours aussi bombées, elles se touchent toujours, il y a toujours un bourrelet derrière, blablablabla.
J'avoue que je n'étais pas trop en état d'écouter ce qu'il avait à dire pour se défendre. En gros, ma guérison est lente, je suis musclée, il ne faut pas placer la barre trop haut, gnagnagna.
BIEN SÛR QUE JE LA PLACE HAUT BORDEL, C'EST TOUT CE QU'IL ME RESTE.
Pardon, je recommence >.<
Mais bref, je sais qu'il a bien fait son boulot. Bien sûr que c'est le jour et la nuit. Sauf que je n'avais pas besoin qu'il se défende, moi, j'avais besoin d'être convaincue que tout ça en avait valu la peine! Et là-dessus, il m'a balancé qu'on pouvait éventuellement retoucher le devant de cuisses parce qu'il restait un peu de graisse. What the fuck?!? Il avait promis d'en enlever le plus possible! On s'était mis d'accord! Il SAVAIT que je voulais des cuisses aussi fines que mes mollets!
O.o
Bon il faut vraiment que j'arrête, je n'ai pas envie de me retrouver une fois encore avec un maquillage de panda. J'avais réussi à me changer les idées en buvant comme un trou à une fête ce week-end, et voilà que j'ai à nouveau les larmes aux yeux.
(Oui, parce qu'il faut savoir que vendredi matin, j'ai réussi à garder la tête haute jusqu'à la fin du rendez-vous, mais que je me suis effondrée dans le hall du centre de consultations pour pleurer par terre comme dans les films. Je ne pleure jamais en public, et là, c'était la grosse crise de larmes avec des hoquets tout dégueus pendant au moins une demi-heure. La loose totale.)
Et puis je crois que je ne vais pas pouvoir y couper, alors voilà quelques photos difficilement soutenables (désolée au fait, il se peut que l'on voie vaguement des cicatrices sur mes cuisses et sur mes côtes de mammouth) :
Punaise, ça ne devrait pas être permis d'être aussi moche.